mercredi 17 février 2010

Chronique 1: Les balbutiements

Ma vision d'entrepreneur.
J'ai décidé de me séparer du photographe pour vous raconter mon parcours. Je vais rapidement arriver au moment où j'ai démarré le studio mais avant, je part le bal à l'époque où j'étais ti-bout. Je trouve ça amusant et pertinent de revivre cette période de ma vie.
1977 ou 1978 : Me voici ptit cul, environ 3-4 ans en train de me faire prendre en photo...hum, est-ce là que ça parti?

Fast forward: 1980, j'ai 7 ans, mon père me donne son polaroid dont il ne se sert pas. Je me souviens pas de grand chose, mais une vision reste claire dans ma tête. Quelques heures après qu'il me l'a donné, j'avais fini le film. Lorsque je lui ai demandé de m'acheter un autre film, il n'en revenait pas que j'avais passé environ 10 poses en quelques heures quand lui, un 12 poses lui durait des mois :-)

Sa réponse ressemblait à: Relax ti pit, sais tu combien ça coûte un film?

À cette époque, certain d'entre vous allez vous rappeler, il y avait, à chaque mois d'août, le nouveau catalogue du distribution aux consommateurs qui nous était livré. Si vous ne savez pas de quoi je parle, allez louer le film 1981 de Ricardo Trogi, lui aussi il l'aime son catalogue :-). Moi et mes potes de l'époque on se réunissait et on commençait à choisir ce qu'on voulait pour Noël. Grandes discussions animées à propos de Star Wars, Gi Joe, les transformers, les jeux d'atari etc.
Des heures de bonheur à rêver :-). Moi, en plus de tout ça, à chaque fois que je passais la page des caméra photo, je trippais. Aucune espèce d'idée pourquoi, mais je trippais, surtout sur les 35mm avec lentilles interchangeables. J'en parlais pas à personne, en fait, je connaissais rien à la photo, mais il y a quelque chose qui m'allumait et je me disais qu'un jour, j'aurais un bon appareil.

Rendu en 5 ou 6ème année, je ne me souviens plus trop bien, un ami et moi, Steve, on s'était ramassé assez de fric pour se procurer un ptit appareil automatique. C'était pas exactement ce que je voulais, mais bon, avec un salaire de 11 sous par publi-sac livré, tu fais ce que tu peux. En fait, à 11 sous, ça allait pas assez vite à mon goût alors, j'avais figuré que si je vendais certains jouets dont je ne me servais plus, je pourrais me procurer mon appareil. La fibre entrepreneur / vendeur à son meilleur ;-) J'ai donc calculé mes choses, fait un choix judicieux et si je me rappele bien, il y a une batch de ptites autos "hot wheels" qui ont prit le bord. (C'est possiblement d'autre jouets, mais c'est loin et j'me souviens plus trop bien)
En vendant ça, j'ai pus me faire ma fortune pas mal plus vite qu'avec les publi-sacs. Et voilà, mon premier appareil photo couleur (le polaroid était seulement noir et blanc).

On peu voir Steve ici posant devant une maison que nous trouvions belle, évidement, il fallait la poser :-) !!!!

Tout était prétexte à prendre une photo :-) En voici d'autres:

Ici, euh, expérience de perspective possiblement :-)

Une autre maison que nous aimions (je sais pas trop c'était quoi le trip des maisons, mais au moins, on se bidonnait :-))

Et pour les gens du secteur rock forest, vous allez reconnaître notre école primaire, la maisonnée (vraiment une fixation sur les bâtiments :-))

Ensuite, j'ai plutôt mis la photo de côté jusqu'à environ 18 ans. À ce moment, je me suis acheté un petit appareil et j'ai fait un peu plus de photo. Je commençais à réaliser que j'aimais pas mal ça.

Dans ma prochaine chronique:

17 à 22 ans: un peu de photo, des bon amis, une blonde super le fun, bien du vélo et du ski, le cégep, la pizza et quelques bonnes brosses. De plus, je découvre que j'ai une facilité à jaser avec les gens et un intérêt marqué pour en apprendre plus sur eux.

J'espère que ça vous à plus

Joel

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