vendredi 27 janvier 2012

Impulsion 2013 - Phénix Beaudoin Cloutier










 


1. Qu'est-ce qui t'as amenée à pratiquer le sport dans lequel tu excelles présentement et de faire de la compétition de haut niveau?

- Au début, j'ai été influencée car on habitait près du lac Memphrémagog et mon père ainsi que ma sœur faisaient beaucoup de voile. J'ai commencée par la suite à y suivre des cours dès l'âge de 7 ans et je me suis mise à faire de la voile de plus en plus à tous les jours. Par la suite, j'ai eu une petite baisse de volonté de faire ce sport et ma mère m'a posé une question toute simple : tu vas faire quoi de ton été? Me rendant compte que je n'avais pas d'autre passe-temps, j'ai continué à en faire. Suite à cette décision, mes parents m'ont acheté un petit Optimiste de couleur verte, j'étais tellement contente que j'ai commencé à faire de la compétition. En tout, j'ai utilisé trois types de bateaux : l'Optimiste, le Bite et le Laser (radial) que je suis en train de faire en ce moment. Je faisais les mêmes compétitions que ma sœur Chanel qui avait fait les Jeux du Canada et 2 fois le Championnat du monde de voile. Lorsqu'elle a arrêté il y a 2 ans, j'ai eu le goût de continuer parce que je me rendais compte de plus en plus à quel point j'aimais ça et que c'était vraiment mon sport. Beaucoup d’entraîneurs me disaient que j'avais du talent et ça me donnais la motivation nécessaire de continuer, car j'avais le potentiel.







2. Quelles sont les principales choses que la pratique de ton sport t'apportes?

- La principale chose est que lorsque je suis sur l'eau, le sentiment de paix et de liberté que ça procure est extraordinaire. On peut aller où on veut car c'est nous qui contrôlons le bateau. Par contre on est en même temps dépendant du vent... Ça arrive qu'on ne puisse pas faire de compétitions faute de vent, mais lorsqu'il vente vraiment fort, c'est très amusant. À la fin d'une journée de pratique, la sensation d'accomplissement me fait me sentir vraiment bien.


3. Dans la vie de tout les jours (dans ta concentration, dans tes études) comment ça se passe?

-C'est la même chose que lors d'un examen, je me prépare avant et non la veille. Une compétition, c'est pareil, je ne fais jamais de voile la journée avant. Le sport de compétition c'est comme l'école, ça prend beaucoup de discipline et de travail pour réussir. Ca m'a permis d'avancer personnellement et dans la vie. Comme lorsque je fais plusieurs courses dans la même semaine, si ça a été moins bien dans une course une journée, le lendemain je repars à zéro et je ne me laisse pas décourager par celle de la veille. Tout est une question de constance et de chance.




4. Parles-moi des sacrifices et des exigence de la compétition du sport de haut niveau, et ce, autant pour toi que pour ta famille?

- Tout demande beaucoup d'efforts dans les sport de haut niveau, mais c'est la constance et la détermination qui font qu'une personne gagne. Une bonne dynamique amène aussi une belle union familiale.



5. Comment entrevois-tu l'avenir et quels sont tes rêves en lien avec le sport et la compétition?

-C'est sûr que les Jeux olympiques c'est quelque chose qui est dans mes plans et aussi le Championnat du monde de voile. J'essaie d’accumuler des points pour ça . En ayant vu ma sœur le faire, ça me tente aussi d'y aller, car c'est toujours une expérience mémorable de participer à des expériences de ce genre. Et bien sûr je travaille pour aller aux Jeux du Canada en 2013. À date, les choses vont très bien de ce côté-là. C'est certain que la voile, je vais toujours en faire, c'est comme une drogue.



6. As-tu un souvenir à partager avec nous par rapport à une étape particulière de ton parcours personnel d'athlète?

- Mon frère est décédé en mai 2006 dans un accident d'auto et c'est la voile qui m'a sauvée de la vague de tristesse qui a suivi. Sur l'eau, j'étais totalement seule et je pensais alors à lui et j'étais tellement bien avec moi-même. Mon frère faisait lui aussi de la voile et c'est comme un lien entre l’avant et l’après sa mort qui est rester dans notre famille et qui nous a gardé uni face à ce drame.



7. Quand on te parle des Jeux du Canada, qu'est-ce que tu t'images pour 2013 et comment tu vois cette évènement-là?

- Je vois ça comme un évènement extraordinaire et on a tellement de soutien de la part d’Excellence Sportive Sherbrooke et de pleins d'autres organismes comme Élyxstudio entre autres. Je suis une des personnes au Québec qui est le mieux soutenue financièrement en prévision de cet événement et je vois les Jeux du Canada comme une manière de démontrer que l'Estrie appuie ses athlètes. Le fait que ce soit à Sherbrooke aussi, fait que ça adonne vraiment bien pour démontrer que le sport est une façon de se laisser aller et de s'exprimer. De montrer notre passion et d'essayer de le projeter aux gens autour de nous. Ça va noua permettre de se faire connaître de la population sherbrookoise et de voir que les athlètes sont des gens accessibles. 





lundi 31 octobre 2011

Sherbrooke 2013 - Marc-Antoine Dugas


Marc-Antoine Dugas,
athlétisme (lancer du disque, marteau et javelot), 19 ans.

Voici la troisième entrevue de cette série avec Marc-Antoine Dugas. 
1) Qu’est-ce qui t’as amené à pratiquer le sport dans lequel tu excelles présentement et faire de la compétition de haut niveau?
Grâce à un prof d’éducation physique que je connaissais bien pour avoir entrainé ma sœur en handball. Il était aussi le coach d’athlétisme et m’avait proposé d’aller voir une compétition de haut niveau qui aurait lieu bientôt. Après avoir vu le lancer du disque, je me suis dis, bon voilà, je veux faire du lancer! Le haut niveau est venu car j’ai continué et je me suis inscrit dans le civil et en ayant de bons résultats, tu es porté à vouloir aller plus loin.
 
2) Quelles sont les principales choses que la pratique du sport t’apporte?
L’athlétisme est vraiment un sport de discipline et comme tous les autres sports individuels, tu ne peux compter sur personne d’autre que toi-même. Ça reforme un peu ta vie, tu dois apprendre à gérer le stress, tes entraînements, ton temps .Ça change un peu ta perception de la compétition, je trouve que c’est important d’avoir du plaisir dans ce que tu fais.
3) Parle-moi des sacrifices et des exigences du sport de haut niveau, et ce, autant pour toi que pour ta famille.
Moi j’ai eu la chance que ma famille contribue beaucoup dans ce que je fais. Quand tu ne peux pas avoir de bourses, c’est un sport qui est dispendieux avec toutes les compétitions à Montréal. En ayant de la famille là-bas, on sauvait déjà sur l’hébergement. Aussi j’ai eu une famille très présente à chacune de mes compétitions et mon petit frère à commencer l’athlétisme exactement en même temps que moi et vu que je ne veux pas qu’il batte tout ce que j’ai réussi, ça me force à me monter toujours d’un cran. Mais selon moi, des sacrifices, je n’en fais pas vraiment car je trippe sur ce que je fais.

4) Comment entrevois-tu l’avenir et quels sont tes rêves en lien avec le sport et la compétition?
 Je veux continuer l’athlétisme jusqu’à l’université et pour l’avenir, j’ai un rêve qui est de faire une compétition de niveau international. Avoir un maillot du Canada et dire que je suis dans l’équipe canadienne. Ça fait tellement longtemps que je lance que je ne crois pas arrêter. Une fois que j’arrêterai la compétition, je vais sûrement lancer pour le plaisir aussi longtemps que mon corps va accepter que je lance.


5) As-tu un souvenir à partager avec nous et une étape particulière de ton parcours personnel d’athlète (personne marquante, point tournant, obstacles à surmonter, etc.)?
À mes débuts, j’avais de la difficulté à lancer sous le stress et c’est rendu à ma 2e année juvénile c’est la 1 ère année que j’ai réussi à lancer sous la pression à une compétition et à partir de là, j’avais surmonté le stress à la plupart des compétitions. Dans mon parcours d’athlétisme, j’ai aussi eu 5 coach différents qui m’apportais chacun quelque chose de nouveau sur le sport et aussi, il y a mon ami Alex (Gagné) qui m’oblige à me dépasser.
6) Le fait que vous soyez 2 amis à vous suivre régulièrement et à vous relancer t’apporte quoi dans l’athlétisme?
On se respecte beaucoup et on se voit souvent dans le sport mais on ne se voit pas en dehors dans entraînements. Des fois c’est bon mais des fois non car on peut être porté à vouloir battre l’autre au lieu de se concentrer sur son propre résultat. Mais je n’aurais sûrement pas atteint ce niveau. Là au disque si Alex n’avait pas été là pour m’obliger à être meilleur.


7) Lorsque l’on te parle des Jeux du Canada, que t’imagines-tu pour 2013 et comment te vois-tu vivre cet évènement?
Moi je les ai déjà vécu une fois, j’avais été choisi sur le tard et au départ je ne voulais pas vraiment y aller, car ça tombait à ma rentrée au Cégep, mais j’ai par contre beaucoup aimé mon expérience et là en plus que ce sera à Sherbrooke, je vais être avec les miens et ça va  être l’année car c’est les 22 ans et moins, je vais avoir 22 et j’aimerais faire une belle performance. Ça doit être trippant gagner de quoi chez toi. J’ai hâte de voir si d’avoir nos familles et amis derrière nous va être stressant ou bien motivant. Selon moi, ça va être sûrement une expérience inoubliable.

8) Impulsion 2013, la façon qu’eux on monter ça et qu’ils s’occupent de vous, pour toi ca veux dire quoi?
J trouve que c’est vraiment un projet incroyable, Impulsion 2013 va vraiment chercher ce qu’on a besoin. Nous avons les services d’un nutritionniste, d’une psychologue sportive. Jamais je n’aurai consulté un psychologue sportif s’il ne me l’avait pas offert, même chose pour le nutritionniste. Eux, ce qu’ils veulent c’est de quoi de concret pour m’aider, ils vont m’aider pour mon déplacement à Calgary pour les Championnats Canadiens. Ils ont un projet pour améliorer notre lancer, c’est génial, car cela vise directement l’athlète. C’est vraiment parfait comme projet. Je veux représenter Impulsion 2013 car ils m’aident beaucoup et en retour je veux leur donner la meilleure image possible.

Merci à Marc-Antoine pour le temps qu'il m'a accordé et bonne chance!

Prochaine athlète: Phénix Beaudoin Cloutier

jeudi 21 juillet 2011

Sherbrooke 2013 - Alexandre Gagné

Alexandre Gagné, athlétisme (lancer du disque, marteau et javelot),  20 ans.


Voici la deuxième entrevue de cette série avec Alexandre Gagné.
Si vous êtes curieux de voir d'autres photos prises lors de l'entrevue, je vous invite à cliquer ici (à venir)

1) Qu’est-ce qui t’as amené à pratiquer le sport dans lequel tu excelles présentement et faire de la compétition de haut niveau?

- Je jouais avant au soccer et j’étais gardien de but. J’aimais le côté explosif de ce sport et ça m’a amené à m’intéresser à un autre sport qui démontrait bien ce côté explosif; l’athlétisme. Par contre, au début, je n’étais pas un très bon coureur ni sauteur alors c’est pour cette raison que j’ai décidé de me tourner vers les lancés et avec le temps, je me suis perfectionné au lancer du disque.

2) Quelles sont les principales choses que la pratique du sport t’apporte?

- Ça m’a amené beaucoup de discipline parce que le fait que ce soit un sport plus individuel, ça m’a incité à me concentrer plus sur mes capacités à moi car si je ne m’entraîne pas assidûment, je n’obtiendrai pas le résultat que je vise. Ça m’a aussi apporté un plus grand positivisme et une détermination personnelle pour atteindre mes buts. Grâce à ce sport, je m’améliore constamment de jour en jour en tant que personne.



3) Parle-moi des sacrifices et des exigences du sport de haut niveau, et ce, autant pour toi que pour ta famille.

 -C’est sûr qu’au début, j’ai voulu me concentrer 100% sur mon entraînement lorsque je n’avais pas d’école et que ce soit LA chose la plus importante pour moi. Je viens à peine de commencer à travailler, donc avant mes principales sources de revenu pour m’entraîner venaient surtout de mes parents qui on dû faire des sacrifices pour moi à ce niveau  et ils m’ont beaucoup suivi  lors des compétitions. Au niveau de l’école, j’ai dû retarder mon cégep d’un an en alliance avec sport-étude pour me concentrer plus sur mon sport.


4) Comment entrevois-tu l’avenir et quels sont tes rêves en lien avec le sport et la compétition?
-Quand j’ai commencé l’athlétisme au début, je ne m’attendais pas à ce que cela prenne des proportions aussi énorme. Dans ma première année, je suis allé aux Jeux du Québec et j’avais terminé 7e au lancer du disque. L’année d’après, j’étais champion canadien et ça m’a amené à avoir des objectifs. Après avoir goûté à une compétition des championnats canadiens, c’est sur que je voulais aller a une compétition des championnats du monde. Et avec les Jeux du Canada 2013 qui s’en viennent, c’est certain que je vise d’avoir les 2 pieds sur le podium. Bien sûr, je pense aux Olympiques mais je reste quand même assez réaliste en me disant  que c’est un rêve principalement. Moi je veux travailler le plus fort possible et me rendre où je dois me rendre et si ça m’amène aux olympiques c’est tant mieux.

5) As-tu un souvenir à partager avec nous et une étape particulière de ton parcours personnel d’athlète (personne marquante, point tournant, obstacles à surmonter, etc.)?
-Moi je vais te dire que c’est Marc-Antoine, mon coéquipier d’entraînement depuis 6 ans .Malgré que j’avais commencé la compétition un an avant lui, Marc-Antoine m’a amené un aspect de la compétition que je n’avais pas avant. Si il ne serait pas là (et vice-versa) pour se pousser au max, on trouverait probablement la compétition extrêmement plate. Il y a aussi ma victoire quand j’avais 15 ans quand je suis allé en compétition à Burnaby en Colombie-Britannique. C’était ma 1ère grosse compétition et je ne m’attendais pas à faire ça. Je m’étais fixer un but au lancer du disque qui était de 50 mètres car je ne l’avais jamais fait avant et finalement j’avais lancé 52.60 mètres qui m’avait apporté la victoire haut la main par environ 3 mètres de mon plus proche rival.


6) Lorsque l’on te parle des Jeux du Canada, que t’imagines-tu pour 2013 et comment te vois-tu vivre cet évènement?

-Moi, j’ai eu la chance de goûter aux Jeux de 2009 et de vivre cette expérience-là, c’est tout simplement malade. L’ambiance est incroyable et les gens qui y vont veulent encourager les athlètes. Moi, ce que je vois pour 2013, c’est l’accomplissement de tous les efforts que je vais  donner avant et rendu là, je vais tout simplement ouvrir la machine. Je vais tout donner pour la Ville de Sherbrooke.




Prochain athlète: Marc-Antoine Dugas

jeudi 19 mai 2011

Alex Mavrovic, athlétisme, 20 ans.


Voici donc ma première entrevue avec Alex Mavrovic.
Si vous êtes curieux de voir d'autres photos prisent lors de l'entrevue, je vous invite à cliquer ici
1) Qu’est-ce qui t’as amené à pratiquer le sport dans lequel tu excelles présentement et faire de la compétition de haut niveau?

- Plus jeune, j’ai toujours fais du sport, je pratiquais 4-5 sports en même temps, individuels et en équipe. J’ai par contre toujours couru pour garder la forme. J’ai éventuellement découvert l’athlétisme et toutes les facettes de ce sport m’ont attiré alors j’ai peu à peu délaissé les autres sports. À la fin de mon secondaire 5 et durant ma 1ère année de cegep, je me suis mis à l’athlétisme à temps plein. 

2) Quelles sont les principales choses que la pratique du sport t’apporte?

- L’athlétisme dicte ma vie, toutes mes décisions sont en accord avec mon sport et c’est très sain comme mode de vie. Un corps sain dans un esprit sain s’applique très bien, s’entraîner fort, faire des sacrifices pour cette passion,  mettre tous les efforts pour atteindre un but. Ça se transpose dans mes études, dans mon travail et tout ce que je m’applique à faire.  Ces efforts font en sorte que je termine mon DEC en science de la nature et je m’en vais en physique à l’université.

3) Parle-moi des sacrifices et des exigences du sport de haut niveau, et ce, autant pour toi que pour ta famille.

- Pour moi, principalement ça demande du temps. Pour ma famille, il y a l’aspect monétaire évidemment. J’ai dû changer de ville pour me rapprocher des centres d’entraînement. Je suis parti à 16 ans pour venir m’entraîner ici. Je pense que mentalement, les athlètes sont bien outillés pour ce genre de défi, nous sommes encadrés, nous sommes des gens sérieux, et nous avons du soutien. Ça reste difficile de quitter sa famille jeune et ses amis par contre. J’avoue toutefois que tout ce qui s’est produit depuis m’a fait grandir et que ça m’apporte beaucoup. Je qualifie difficilement tout ces changements comme des sacrifices, je me trouve gagnant malgré tout : s’entraîner à l’année, participer aux compétitions, avoir suffisamment d'argent pour ne plus travailler et seulement se concentrer sur mon sport, les gens peuvent voir ca comme de l’acharnement, mais ça m’est redonné, je trouve ça génial parce que cela me permet aussi de ne pas sacrifier mes études.




4) Comment entrevois-tu l’avenir et quels sont tes rêves en lien avec le sport et la compétition?

- L’athlétisme m’apporte beaucoup et je veux que ça se poursuivre. 1er objectif : les Jeux du Canada. Actuellement tout mon focus est pour non seulement y aller mais aussi performer. Éventuellement, représenter le Canada à une compétition mondiale. Je garde un œil sur les Olympiques, mais j’avoue que c’est trop loin pour le moment. Sage décision selon moi.

5) As-tu un souvenir à partager avec nous et une étape particulière de ton parcours personnel d’athlète (personne marquante, point tournant, obstacles à surmonter, etc.)?

- À mes débuts, j’ai connu une nette progression et je me surpassais continuellement. Je me suis habitué à cela. À la fin de mon secondaire 5, ça a commencé à être plus difficile, mes résultats étaient décevants, je terminais derrière des gens contre qui je gagnais avant. J’ai donc eu beaucoup d’aide de mon coach Vincent Paquet. J’ai aussi commencé à faire beaucoup de lecture qui m’a permis de découvrir que j’étais trop stressé durant les compétitions, j’ai donc travaillé sur ça. On a aussi changé mon programme d’entraînement. Il ne m’a jamais passé par la tête de lâcher et éventuellement cela a payé, je me suis mis à performer au niveau que je voulais avec plusieurs victoires au provincial et de beaux résultats au niveau canadien. Aujourd’hui, ça avance et sa progresse très bien.

6) Lorsque l’on te parle des Jeux du Canada, que t’imagines-tu pour 2013 et comment te vois-tu vivre cet évènement?


Je ne veux pas me projeter trop loin dans l’avenir, pour moi, le prochain entraînement est suffisamment loin, je suis toutefois conscient que les qualifications ne sont pas gagnées d’avance. Les coureurs de mon âge sont très forts au Québec. Je veux donc bien me préparer et arriver là avec une forme et une stratégie pour atteindre mes objectifs, soit une médaille. 

Merci Alex de m'avoir accordé de ton temps, j'ai bien apprécié notre rencontre. Tu m'as bien impressionné par ta sagesse et ta détermination. Je te souhaite énormément de succès.


Prochain athlète: Alexandre Gagné

Jeux du Canada 2013

Bonjour tout le monde. En temps que collaborateur d'excellence sportive Sherbrooke, j'ai été impliqué à divers niveaux depuis le début de l'aventure pour l'obtention de jeux du Canada 2013.

Un des projets que j'avais était de m'impliquer pour faire connaître nos athlètes qui sont en entraînement dans le but de l'obtention de leur place aux jeux. La formule choisie est donc de rencontrer les athlètes un à un, faire une entrevue et une séance photo pour vous les présenter.

Je me suis donc improvisé journaliste (je lève mon chapeau aux gens qui font ce métier professionnellement!!!) et je me suis lancé. Vous pourrez donc suivre sur mon blog jusqu'aux jeux en 2013 une série d'articles qui vous feront découvrir une belle délégation d'athlètes déterminés à performer et tout simplement des gens fascinants.

J'espère que vous aurez du plaisir à les découvrir et que vous participerez à ces articles par vos commentaires et encouragements. Surtout, n'hésitez pas à rediffuser les articles au travers les médias sociaux.

Joel Séguin
Photographe et pseudo journaliste ;-)

samedi 30 avril 2011

Été 2011

Bientôt ce blog va s'Activer d'une manière incroyable. Surveillez d'ici peu (juin) notre superbe projet en collaboration avec excellence sportive Sherbrooke.

Des nouvelles bientôt

Joel

Changement de logo

Voici au haut de la page, vous pouvez voir mon nouveau logo. En fait seulement le texte à changer. Maintenant, mon approche entièrement personnalisée permet la création de photographies sur mesure pouvous. Tout un processus est en place pour vous faire une expérience impossible de trouver ailleur.

Par soucis de vous donner le meilleur de moi même et la mailleure expérience, si vous désirez plus de détails, n'hésitez surtout pas à me contacter. Le meilleur moyen de découvrir ce qui fait de mon studio qu'il se démarque des autres est de venir ici en personne.

Au grand plaisir de vous rencontrer.

Joel

vendredi 11 février 2011

junior

Manneqins juniors

Venez sur la page http://www.elyxstudio-mariage.com//#/mannequins/ pour inscrire votre enfant à une de nos séances gratuites

vendredi 10 septembre 2010

Où suis-je?

Pourquoi aucune nouvelles? Cet été en plus de nos mariages, séances portraits et publicitaire, j'ai implanté un système de gestion de studio, je suis en train de refaire mon site web, on prépare la chambre pour le nouveau bébé qui s'en vient et j'en passe.

Alors, avec le site prsque fini, la chambre aussi et système de gestion implanté, je devrais bientôt reprendre l'écriture du blog.

@ +

Joel

jeudi 8 juillet 2010

Que de changements en si peu de temps

Wow, les choses bougent ici, l'entreprise est pleine transformation, elle évolue et je dirige tout ça, assez capoté ;-) mon art évolue de jour en jour, je trippe de plus en plus sur ce que je fais et pis c'est pas mal ça côté studio.

Mais ça, bien que ce soit important, c'est sérieusement trippant de vivre une 2ème grossesse. C'est tellement pas comme la première. Nos vies à Annie et moi et complètement changées depuis. On à tout jeté par terre et on se reconstruit ce qu'on souhaitais de la vie plutôt que où est-ce qu'elle nous avait menée. Mais tout ce travail à changer plusieurs choses en nous, on vie tout ça entièrement différement mais non moins génial.

2010 est vraiment une année dure et extraordinaire en même temps. C'est super comme ça.

Joel

lundi 24 mai 2010

Voici quelques photos en lien avec le message ci-dessous : La suite...

Voici quelques images en référence au texte ci-dessous


10 minutes après la naissance, déjà tout piqué et il doit se demander se qui se passe...quelques minutes après, il se fesait opérer pour la 1ère fois.



1ère image ci-dessous, Élyx est en arrèt cardio respiratoire, l'autre, c'est 2 jours après, sa 1ère echo cardiaque et l'autre, à 4 jour.




Nous voici le matin de sa grande opération. Son réveil et ensuite, 10 minutes avant d'entrer à la salle d'opération, il à placé sa main sur son ptit coeur.



Le voici à sa sortie de l'opération....magané un peu disons.


2 jours après, plusieurs fils et tuyaux son enlevés. Ensuite, avec ses ptites mitaines 2 jours plus tard et enfin, dans notre chambre au manoir Ronald McDonald, on faisait un ptit somme.


Quelques heures avant de quitter pour la maison.


Comme je dis dans le texte, 2 semaines après l'arrivée à la maison, il est retourné pour 3 autres semaines à St-Justine le temps de trouver une combinaison de médicaments qui a régularisé son coeur....

Maintant, allez lire le texte pour comprendre :-)

Joel





La suite...

Bon, je poursuis.

Pas facile ces temps-ci, beaucoup de nouvelles choses en 2010 et en plus avec une réorganisation complète suite à une augmentation de la clientèle, j'ai l'impression que ç va me prendre jusqu'à la fin de l'année pour stabiliser les choses...L'important, c'est d'avoir du fun. J'espère que vous aimerez ce blog.

Donc, j'en étais rendu à la fin de mes études.

En 1995, j’obtiens mon diplôme en finance et je n’ai pas trop le goût de travailler la dedans. L'explosion de l'informatique ma fascinait et je me suis déniché un travail au défunt magasin Compucentre du carrefour de l'Estrie. C'était un travail assez sympathique mais je me cherchais un endroit où j'aurais pus évoluer.

Début 96 je passe une entrevue chez Informatique Inpro. Nous étions 2 candidats retenus parmi toutes les candidatures. En fait, il y avait un seul poste de ventes et les 2 patrons qui avaient les entrevues souhaitaient trouver une solution pour nous engager les 2.

Étant donné que j'avais moins d'expérience que l'autre, ils m'ont offert un poste au département de livraison avec un peu d'heure en vente. Le département de livraison n'était pas tout à fait structuré. Je me suis donc appliqué à mettre en place une bonne structure tout en m'impliquant au niveau des ventes.

Après une assez courte période, on m'a demandé si je voulais un poste de représentant des ventes commerciales que j'ai accepté. En fait, Patrick (l'Autre qui avait été engagé en même temps que moi) et moi, nous nous sommes ramassé dans le même département et ça été une période pas mal géniale. Tous les 2, on avait du plaisir à réaliser nos ventes et à s'occuper de nos clients.

À un certain moment, Pat à choisi de quitter pour fondé sa compagnie de développement web à Montréal et moi, je me lassais un peu de la vente. J'avais une passion grandissante pour les caméras numérique et tout ce qui venait avec.

Je décide donc d'en parler à mes patrons et voir si on ne pouvait pas mettre en place un département photo. Ça finalement pas fonctionné mais on m'a créé un nouveau poste. Un poste de direction des ventes commerciales. J'ai pris ce poste sans trop savoir où je m'en allais avec ça. C'était un peu difficile de tout à coup devenir le patron d'une équipe dont je faisais partie quelques jours plus tôt.

Par contre, cette période s'est avérée un période de développement significative dans ma vie. J'avais 2 bons patrons qui se complétaient l'un et l'autre. Un avait une approche client très développée et l'autre un sens de la gestion pragmatique et une vision de développement assez définie. Les deux ont été extrêmement généreux de bien vouloir me transmettre des connaissances et me permettre de me former.

J'ai compris plus sur la gestion et la relation client durant ces 4-5 années que pendant mes études en administration. Par contre, je n’arrivais tout simplement pas à définir ma place comme je la voulais. Il y avait des restrictions et des façons de fonctionner qui n'étaient pas les miennes et c'est normal. Je voyais des choses que j'aurais voulu faire mais je n'arrivais pas à les mettre en place. Je comprenais que plusieurs facteurs étaient à l'oeuvre tels qu'un marché en évolution et de plus en plus difficile, le besoin de gérer un staff de plus de 30 personnes etc.

De plus, mon intérêt pour la photo était rendu tel que j'avais commencé à prendre des petits contrats et même quelques mariages ce qui parfois faisait en sorte qu'en plus de mes 40hrs de travail, j'en ajoutais 20-30 autres en photo. Je me désintéressais de plus en plus à mon travail mais j'essayais de conserver une éthique de travail et être discipliné ce qui n'était pas dutout facile.

La dernière année que j'ai passé là, je n’en suis pas trop fier. Je devais payer mes comptes et vivre mais je n'avais plus d'intérêt dutout pour le monde de l'informatique. Ce n'était pas la place, j'aimais le monde avec qui je travaillais, c'était comme une famille, j’étais content de les voir le matin. Je respectais beaucoup mes patrons, je m'entendais très bien avec eux et je pense qu'ils appréciaient mon travail jusque là mais durant cette dernière année, ils ont sentis que je m'éloignais et que je n’étais pas dutout efficace. Ça me prenait tout mon petit change pour simplement fonctionner, j'étais vidé et je ne travaillais vraiment pas bien. Je me trouvais en plus tellement plate de ne pas livrer la marchandise, je crois que c'est ce qui me pesait le plus sur le moral. Je savais que j'aurais pus faire de grande choses avec eux mais le goût n'y était plus.

Je me cherchais une façon de partir et faire ce que j'aimais vraiment la photo. J'ai eu une opportunité d'aller travailler dans un studio de la région. J'ai sauté sur l'occasion. Donc, j'ai quitté mon emploi après 11 ans, c'était comme un divorce ;-) j'allais m'ennuyer du monde mais il fallait que j'aille de l'avant. Donc, j'arrive dans ce studio et dès la première journée je comprends une chose, le patron c'est un méchant bon gars mais sa philosophie d'entreprise et la mienne ne se rejoigne pas dutout...

J'avais un enfant en chemin, une maison, des dettes et une vie normale pour un gars du début de la trentaine...pas évident de se rendre compte qu'on vient possiblement de faire une grosse gaffe. Je décide de garder ça pour moi et de voir où ça allait me mener.

J'ai réussi à faire un mois et demi :-) Rendu là, j'avais dis à ma blonde que je devais lâcher, que ce n’était tellement pas une place pour moi. On m’avait envoyé photographier un mariage à la dernière minute sans que je connaisse les gens et que j'ai pus tisser des liens. Ça avait été correct mais sans plus. Après on me dit que mes photos étaient tellement mauvaises qu'il aurait voulu les effacer mais malheureusement, ils n’avaient pas le choix de les conserver. Ouf! Pas facile à entendre mais je savais que si j'avais fais les choses à ma façon, ça ne se serait pas produit. Alors, je ramasse mon courage à deux mains pour me préparer à donner ma démission en entrant un lundi matin. Par contre, surprise, le vendredi avant, on me met à la porte. Première fois de ma vie que je perds un emploi. Avec tout les efforts et les changements que je venais de faire, en plus d'Apprendre quelques semaines avant que notre futur bébé devra être opéré à coeur ouvert et me retrouva avec rien devant moi, je me suis mis à pleurer à chaude larme dans le bureau de mon patron.

Je capotais, j'étais fatigué, à bout de nerfs et même si j'allais donner ma démission, e fait de me faire mettre à la porte, ça été la goutte qui à fait débordé le vase.

Donc, arrivé chez moi, je me questionne sur mes talents de photographe, où je m'en vais et j'ai la pression incroyable que je dois faire vite parce que nous sommes en novembre, le p’tit arrive début février, ma blonde ne peut pas nous supporter, nos familles qui semble ne pas croire que l'enfant va survivre à son opération...ça va mal et je suis découragé. Je me sens tellement tout seul, je ne sais pas par où me tourner et quoi faire et je n'ai pas de support de personne.

La seule chose qui va c'est que Annie et moi savons que le p’tit va bien aller, je sais pas pourquoi, mais on le sait.

Un de mes amis qui travaillait pour une société financière m’avait déjà offert un emploi. Le hasard fait que nous nous parlons et il me convainc d'aller passer une entrevue. JE passe l'entrevue et les tests pour mesurer mes aptitudes et surprise, ça l'air que je suis un excellent candidat pour vendre des produits financier par téléphone. Mais malgré un salaire intéressant et des possibilités d'avancement énorme, une gamme d'avantages sociaux, au fond de moi, je sais que je ne suis pas fait pour ça. J'ai tenté de me mentir et de me faire croire que je pouvais le faire mais je ne croyais pas en mon produit. Les taux d'intérêts que nous avions à proposer étaient tellement hauts, à chaque appel que je faisais, j'avais des crampes dans l'estomac.

Mais avec le p’tit qui était sur le point d'arriver il fallait travailler. Ça été je pense plus difficile que ma dernière année chez informatique Inpro, au moins là, je croyais en mon produit.

Donc, le 8 février 2007, une journée magnifique, Annie et moi sommes à St-Justine et Élyx vient au monde. La surprise de découvrir que c'était un p’tit gars (on ne voulait pas savoir), ensuite, la surprise que Annie a pus le prendre sur elle (on n’était pas supposé vus son état). Ensuite, le p’tit fait un arrêt cardio respiratoire, les infirmières l'intube et on apprend qu'il fallait tout de suite l'opérer pour une 1ère intervention pour permettre à son sang de s'oxygéner temporairement jusqu'à la grande opération le 7ème jour, Quelle journée incroyable...wow!

L'opération dure un peu plus de 7hr. Pendant ce temps, nous allons manger dans un resto pour se changer les idées et Annie me donne ma bague qui nous unis :-). Quand le cellulaire sonne, on nous demande de se rendre à l'hôpital sans nous dire ce qui se passe. En arrivant, on découvre notre p’tit bonhomme endormi mais vivant avec tout plein de fils et de tuyaux branchés sur lui. C'est un petit choc mais en fait puisqu'il est vivant, on s'en fou pas mal de tout ça.

Par la suite, il est resté 3 semaines à l'hôpital pour stabiliser son état, il faisait de la tachycardie (ses pulsations montaient en flèche). Nous sommes revenus à la maison 2 semaines avec des médicaments. Retour à St-Justine pour un examen de routine, on découvre que le coeur est pas stable, on passe une semaine à voyager tous les jours entre Sherbrooke et mtl, ensuite je retourne au travail, Annie s'installe à Montréal et moi je voyage tous les soirs après le travail pour aller les voir jusqu'au mois de juin où on apprend qu'il est maintenant guéri et il n'a plus besoin de médicaments dutout, il va s'en remettre complètement :-)

C'est lors de son retour ici, pendant que lui change sa couche que je lui dis ceci: Mon homme après tout ce que tu as vécu, dans la vie, tout ce que je veux pour toi c'est que tu fasses ce dont tu as en vie comme travail. Vas y fonce avec passion et deviens ce que tu veux, médecins, fleuriste, je m'en fou, il faut que tu aimes ça et à force de parler, je me suis écouter.

J'ai choisi de donner l'exemple, 2 semaine plus tard, j'avais laissé mon emploi et je commençais à préparer l'ouverture du studio avec pas un sous devant moi mais une détermination de devenir un excellent photographe à l'écoute de ses clients et vivre convenablement de mon métier.

Ouf! C'était long ce bout là. Mais c'était tellement déterminant comme période, ça duré 12 ans...

Prochain post, la préparation et le début su studio :-)

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